Biographie
Michèle Stanton-Jean est chercheure invitée au Centre de recherche en droit public de l’université de Montréal. Elle est détentrice d’une Maîtrise en histoire, d’une Maîtrise en éducation des adultes et d’un doctorat en sciences humaines appliquées (option bioéthique). Sa thèse portait sur le bien commun. Elle a reçu la légion d’honneur, l’Ordre du Canada et l’Ordre du Québec ainsi que de nombreux prix pour son implication en santé, éducation et bioéthique.
Michèle Stanton-Jean a occupé de nombreux postes dans la haute fonction publique du gouvernement québécois et du gouvernement fédéral ainsi que dans les organisations internationales. Elle a été sous-ministre de la santé du Canada (1993-1998), présidente du comité international de bioéthique de l’UNESCO (2002-2005) durant la préparation de la Déclaration internationale sur la bioéthique et les droits de l’homme adoptée à l’unanimité en 2005. Michèle a représenté le Québec à l’Unesco de 2011 à 2014 et le gouvernement fédéral lors des assemblées annuelles de l’OMS lorsqu’elle était sous-ministre de la santé. Elle est présidente du comité des Fonds de recherche du Québec sur la science responsable.
Michèle Stanton-Jean est l’auteure et la co-auteure de nombreux livres et articles en éducation, santé et bioéthique dont l’Histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles (en collaboration), et avec Henk A.M.J. ten Have, La Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme : Histoire, principes et application. Co-présidente de l’institut international de recherche en bioéthique depuis plus de 20 ans, elle a co-dirigé la publication annuelle de livres, entre autres, sur la participation des patients, le vieillissement de la population, les nanosciences, les données massives, l’intégrité en science.
Elle s’intéresse particulièrement à la participation et l’acceptabilité sociale nécessaires dans l’élaboration et la mise œuvre des politiques de santé, aux inégalités en santé, à la littératie en santé, à l’inclusion des femmes dans les recherches en santé, au traitement des aîné.e.s de façon respectueuse, à la nécessité d’avoir une conception large de la définition de la santé pour y inclure les déterminants de la santé. Michèle est fréquemment sollicitée dans plusieurs comité et colloque sur ces sujets. Elle a récemment organisé un co-colloque sur la transformation des organisations internationales ainsi qu’ un co-colloque intitulé l’OMS est-elle en santé.