Biographie
Dans une autre vie, il a complété un baccalauréat en littérature française, pensant devenir poète. Poussé par un besoin profond d’aider les gens et les organismes qui changent le monde, il a plutôt décidé de fonder Atypic, à 22 ans et sans le sou, et de contribuer à amasser, cinq ans plus tard, 2 millions pour les droits des immigrants et réfugiés au Québec. En parallèle à toutes ses activités, il a trouvé le moyen de compléter un MBA exécutif conjoint McGill – HEC sous la direction de son mentor et ami Henry Mintzberg, et de donner personnellement de son temps à une quarantaine de causes. Il est également à l’origine de la Chambre de commerce internationale gaie et lesbienne qui, en quelques années seulement, a réussi à faire changer les politiques de grandes entreprises et de gouvernements, améliorant la vie des LGBTQ+ à travers le monde.
Entrepreneur social accompli, il continue de mettre la main à la pâte dans l’entreprise qui demeure l’une de ses plus grandes fiertés et qui continue de grandir. On le voit tantôt à la direction de création, tantôt à la stratégie, tantôt au développement des affaires, mais il adore quand on le méprend pour un stagiaire ou un technicien (ce qui arrive régulièrement).
Lorsqu’il enlève son chapeau d’Atypicien, il siège sur le conseil d’administration d’Imagine Canada, où il se dévoue à rendre le secteur de bienfaisance et à but non lucratif plus fort et plus visible. Il s’implique aussi dans de nombreux CA du domaine culturel, notamment ceux de l’Espace pour la vie et de la Fondation Pointe-à-Callière, une façon pour lui de revenir à ses premières amours. Explorateur dans l’âme, lorsqu’il voyage, il ne peut s’empêcher d’aller rencontrer un collègue philanthrope, d’aller visiter un organisme innovant, ou d’aller donner un workshop sur les dernières tendances en marketing de cause ou en collecte de fonds.
Il se déplace en mobylette électrique et est convaincu que dans cinq ans, ce sera LA tendance de l’heure. Il n’est pas rare de le trouver à jouer au bridge avec des dames du troisième âge (certainement intriguées par sa mobylette), une heure après avoir pratiqué la boxe avec des jeunes en difficulté (certainement perplexes devant la mobylette).